Sur scène :

Yvette STAHL Jeu - chant
Nathalie MERCIER • Jeu - chant
Motoko HARUNARI • Jeu - chant - piano - percussions

Ici, une mère enferme dans la cave sa fille qui fait de beaux tableaux avec les yeux des chats et la tête des tortues. Ça finira par un collier mortel et libérateur.

Là, la mère, pendant que sa fille fredonne «La chanson douce que lui chantait sa maman...», fait la démonstration de l’efficacité des outils traditionnels de l’autorité maternelle. Une chanson douce et sanglante !

Plus loin, mère et fille se retrouvent autour d’un homme de paille, père et mari absent, qui doit disparaître enfin pour que revivent les femmes.

Ailleurs, la petite collégienne se déchaîne en chantant, dans l’univers confiné d’un salon bourgeois, la sublime et cruelle chanson d’Aldonza la putain...

Loin de la comédie de mœurs et du café-théâtre,
Yvette STAHL et Nathalie MERCIER font leur nid dans l’univers absurde et méchant des faits divers improbables et des fantasmes libérateurs. Il n’y aura jamais dans ce spectacle de premier degré ni de réalisme.

Sur ce mode là, les choses ont déjà été dites et, décidément, il est toujours plus palpitant d’aller labourer les terres inexplorées de la noirceur des mères et de la velléité des filles !